19 nov. 2015

Ces derniers jours...



Ces derniers jours, mini Loup a eu 1 an et j'ai eu envie d'écrire sur ce petit garçon en devenir, sa personnalité qui se dessine un peu plus chaque jour et tous ses petits progrès qui me surprennent toujours plus même si c'est "normal", et puis je ne l'ai pas fait. Trop de fatigue, difficile de trouver le moment pour le faire...

Ces derniers jours, mon Homme et moi avons décidé de lâcher prise sur ce sommeil qui ne vient pas, sur ces nuits hachées, sur tous les traitements et toutes les astuces pour aider notre tout petit à faire ses nuits, sur ce petit bonhomme qui a tant besoin de nos bras la nuit, et sur tous ces pourquoi.

Ces derniers jours, j'ai eu le coeur lourd et meurtri face aux attaques qui ont touchées Paris, j'ai du expliquer quelque chose d'inexplicable à ma fille de 6 ans, j'ai eu envie de bouger la Terre entière tout en étant tétanisée, j'ai entendu et lu et vu de la souffrance, trop.

Ces derniers jours, nous avons profité de nos amis un peu, nous avons ris et refais le monde en prenant l'apéro, parce qu'il le faut, parce que nous sommes en vie, et que le maître mot c'est "con-ti-nu-er".

Ces derniers jours, je fais face à une multitude de sentiments ambigus et tourmentés.
Les miens et puis les ceux de ma Louloute. Je ne la reconnais pas. Elle est pleine de violence, de colère, de cris, de peurs, de larmes... Mes bras et mes bisous ne lui suffisent pas pour la consoler, mes mots ne semblent pas la rassurer. Elle n'arrive pas à dire ce qui lui fait mal.
Comment l'aider? Comment lui faire du bien?

Ma Loute,
je souhaiterais de tout mon coeur que mon amour suffise à panser tous tes maux,
je souhaiterais que, là, blottie dans mes bras, tu sois à l'abri de tout.
Mais tu dois aller voir le monde,
il y a plein de choses fabuleuses à voir,
des rencontres merveilleuses à faire.
C'est juste que c'est un peu plus flou en ce moment,
juste un peu plus fou.
Le monde à besoin de toi, de ton frère, de Lucie, de Simina, et de tous tes autres copains aussi,
de vos rires, de vos lumières, de votre insouciance.
Je suis là, tout près, et je compte bien y rester.
Je t'aime aussi grand que le ciel est grand.




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